Filtration du moût
On
fait ensuite passer le maïshe dans des filtres incorporés
à la cuve dans laquelle s'opère le mélange afin de
débarasser ce dernier des résidus insolubles du malt. Ce
qui reste du moût est appellé "drèche".
Cuisson et houblonnage
Le
processus de fabrication requiert l'utilisation de houblon. Ce dernier
que l'on trouve en grappes à l'état naturel, est acheté
sous forme de granulés. Il s'agit de houblon minutieusement selectionné
selon des critères pré-établis et propres à
l'entreprise et propre à chaque brasserie.
On
envoie le moût dans une autre cuve, où il repose pendant
une heure. La cuisson a pour but de stabiliser le moût en détruisant
les enzymes du malt et en le stérilisant. le fait de faire boullir
le moût à pour but de stopper toute action des bactéries
et d'obtenir la précipitation des protéines contenues dans
le mélange.
Le
houblon est ajouté au moût. Son rôle est important.
Il fourni au moût, par l'intermédiaire de ses résines,
deux acides qui stérilisent et donnent l'amertume à
la bière. Le houblon agit en qualité d'agent préservateur
et stabilisateur. Celui-ci doit toutesfois cuire longtmeps afin
de libérer ses résines dans le moût.
Le
mélange, qui a été porté à ébullition,
doit être refroidi en vue des opérations ultérieures.
Un ingénieux système de refroidissement permet de
faire passer le moût de 100°C à 23°C, et de
chauffer l'eau qui sert lors de la première étape
de la fabrication. Le motif de ce refroidissement du mélange
s'explique par le fait qu'une température supérieure
à 30°C empêche le procédé de fermentation
par destruction des levures utilisées (étape suivante).
Le moût est ensuite ensemencé de levures et prêt
pour la fermentation.
3/4
  
|